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Mortalité embryonnaire


La mortalité embryonnaire peut avoir plusieurs origines et se passer à différents stades du développement de l'embryon.

Elle peut être attribuée à la femelle si celle-ci est mise à la reproduction trop jeune, à son manque d'assiduité à couver, à l'abandon de ses oeufs si elle est dérangée.

Elle peut aussi avoir une origine létale si certains génotypes sont porteurs d'anomalies. Cela peut entraîne une dégénérescence très précoce dans l'oeuf dès le quatrième jour du gonflement du vitellus. Il apparait alors un cercle de sang autour du vitellus et la multiplication des cellules se désorganise et s'interrompt. Le phénomène létal peut aussi entraîner une mortalité avant l'éclosion ou sur un nouveau-né, deux à trois jours après sa naissance. Il se dit aussi que la production d'oeufs inféconds provenant de femelle fécondée pourrait avoir cette origine létale. Cela reste à vérifier !

Une cause virale (polyomavirus) et bactérienne (salmonellose) n'est pas à exclure, comme les carences en oligo-éléments et en vitamines.

Dans le cas ou la mortalité embryonnaire se passe 3 jours avant le bêchage, cela signifie que l'oeuf n'a pas perdu suffisamment de son volume d'eau pendant la couvaison pour cause d'une température de couvaison insuffisante ou suite à une baisse de la température climatique. L'oisillon sera gonflé et ne n'aura pas la possibilité de se mettre en position pour percer la membrane coquillaire et atteindre la poche d'air qui se situe au-dessus.

Dans le cas ou la mortalité embryonnaire se passe le jour du bêchage, deux possibilités peuvent se présenter.

1er cas la coquille ne présente aucune rupture et l'oisillon a percé la membrane coquillaire qui lui donne accès à la poche d'air. Dans ce cas l'oiseau est mort par asphyxie pour cause d'une coquille trop dur ou trop épaisse. Ce problème peux se poser dans le cas d'une consomation excéssive de calcium par la femelle avant sa ponte.

2ème cas l'oisillon a percé la menbrane coquillaire et un début d'éclosion a commencé mais l'oiseau abêche toujours au même endroit. Cela signifie que l'oisillon ne peut se tourner dans sa coquille pour faire une découpe circulaire. Ce phénomène est du à un manque d'humidité, la membrane coquillaire est trop sèche et colle l'oisillon à sa coquille.

Pour une éclosion idéale, le taux d'humidité doit être entre 60 et 70%. Pour vérifier cet état de fait, il faut avoir recours à un hygromètre. Toutefois, il est conseillé d'offrir une baignoire à la femelle la veille et le jour de l'éclosion prévue. On peut aussi vaporiser légèrement avec de l'eau tiède les oeufs le dernier jour de la couvaison. Si vous procédé à un trempage de l'oeuf avant éclosion faite le dans une eau tiède entre 30 et 31° pendant une minute. Cela vous permettra aussi de voir si l'embryon est toujours vivant. Si c'est le cas l'oeuf créera des oscillations dans l'eau.

 

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